Suite aux plaintes de l’association des riverains du parc des Grandes Versennes,un arrêté préfectoral pointe les manquements d'un parc éolien

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Nord Deux-Sèvres : un arrêté préfectoral pointe les manquements d'un parc éolien

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Une éolienne du parc des Grandes Versennes pourrait faire des petits à Saint-Varent.

Une éolienne du parc des Grandes Versennes . 
© Photo archive NR

Le parc éolien des Grandes Versennes, à cheval sur les communes de Bressuire, Argentonnay et Coulonges-Thouarsais a fait l'objet d'un arrêté préfectoral l'été dernier relatif aux impacts sonores et environnementaux.

Suite aux plaintes de l’association des riverains du parc des Grandes Versennes, au suivi de la mortalité avifaune et chiroptères et à la rencontre de représentants de l’association pour la protection de l’environnement des riverains du parc éolien des Grandes-Versennes (APERPE) avec le préfet des Deux-Sèvres l’année dernière, un arrêté préfectoral relatif aux impacts du parc éolien exploité par Boralex a été signé le 16 juillet dernier. Après un recours en référé de l’exploitant, rejeté mi-août, celui-ci à fait appel devant le tribunal administratif. Cet appel n’étant suspensif de l’arrêté préfectoral.

Plusieurs manquements soulevés

Cet arrêté n° 5992 consultable sur le site de la préfecture, comprend trois points importants : la réduction et le contrôle de l’impact sonore, celui-ci n’ayant jamais fait l’objet d’une étude acoustique complète depuis la mise en service d’un logiciel de bridage lors du début d’activité du parc ; des dispositions de protection des chiroptères par bridages ou arrêts des éoliennes à certaines périodes de l’année ainsi qu’un nouveau suivi naturaliste sur les trois prochaines années ; la création d’un comité de concertation et de suivi présidé par le préfet avec les riverains, les maires d’Argentonnay, Coulonges-Thouarsais et Bressuire et des associations ornithologiques des Deux-Sèvres. 
" Cet arrêté préfectoral est une reconnaissance des nuisances provoquées par ce parc éolien, dénoncées depuis longtemps par les riverains. Il montre aussi l’absurdité d’installer un parc éolien en milieu bocager et aussi près d’habitations. Il montre aussi la légèreté et la négligence des décideurs de l’époque et devrait faire réfléchir ceux d’aujourd’hui. Il ne reste plus qu’à le faire appliquer ! ", a commenté Christian Gaufreteau, président de l’APERPE.

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Date de dernière mise à jour : 2018-11-16

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